Voyage

6 mai 2011 : Il est 16 h, je dévale les escaliers du bureau très vite, ma valise à la main. C'est le grand soir : dans 2 heures, je dois prendre le TGV pour Nice. Mon ami m'attend à la Gare Montparnasse, puis nous prenons le bus 91 pour aller Gare de Lyon.
Le timing est juste : dans le bus pour Montparnasse, je suis assise en face d'un monsieur aveugle. Je fais tout pour lui faciliter le passage, puis, à l'arrivée, je lui demande naturellement s'il veut que je l'aide à monter. Il accepte, je l'emmène volontiers jusqu'à l'accueil où il est pris en charge, puis je redescends à toutes jambes. Mon ami m'attend, nous achetons des tickets de bus puis nous installons. Nous peinons à trouver des places assises, l'endroit est bondé et désagréable car il fait assez chaud. En sortant du bureau, j'ai été surprise par la chaleur.
Nous n'arrivons à Gare de Lyon que 10 minutes avant le départ du train, et nous ne connaissons pas cette gare. C'est la course ! A l'entrée, que des quais avec des lettres alors que nous, nous partons du quai 13 ! Finalement, nous passons la borne très peu de temps avant le départ du train, et nous nous installons ! Ouf !
Pour nous, c'est la découverte de l'IDTGV, un train collé avec un autre TGV. On achète les billets sur Internet, c'est un peu moins cher si on réserve longtemps à l'avance, et on est contrôlé uniquement à la montée dans le train, ensuite, on ne voit plus de contrôleur mais des opérateurs IDTGV, en chemise violette. Ils sont là pour nous guider mais ne mettent pas d'amendes. Il y a un bar sympathique, on peut y louer des DVD et acheter la presse.
Nous avons réservé des billets pour Nice mais nous avons prévu de nous arrêter à Antibes. L'amie chez qui nous allons nous a en effet dit que ce serait plus pratique. Mais, malheur ! Antibes n'est pas un arrêt du train ! L'opérateur nous informe que le train va s'y arrêter, mais que l'IDTGV ne dessert pas commercialement cet arrêt. En clair, on peut descendre, mais on n'a pas le droit. Il nous encourage à descendre quand même.....
Quelques heures plus tard, c'est l'arrivée, nous sommes descendus, je n'étais pas tranquille, mais en fait, tout est passé comme une lettre à la poste.

7 mai : premier jour. Découverte de l'appartement de mon amie d'université qui a récemment trouvé un job à Antibes. Elle vit dans une coquette résidence, avec un parc et une piscine. Des chats se chamaillent dans le parc. Après une bonne nuit réparatrice sur un matelas gonflable vert plutôt confortable et un bon petit déjeuner, nous partons en voiture pour le moyen pays, dans la région niçoise. Le petit village que nous découvrons, Gourdon, est charmant. Les montagnes le sont tout autant. Nous nous arrêtons déjeuner près d'une cascade. En plus, il fait beau.
Dans l'après midi, retour à Antibes et promenade au Cap d'Antibes. Nous longeons la mer par un sentier balisé noir de monde, notamment des nénettes en talons haut. La côte est blanche et il y a du vent. Au bout de la falaise, on tourne un film avec Juliette Binoche. De loin, nous apercevons un comédien en costume cravate juché sur un rocher, apparemment décidé à sauter.
Le soir, promenade à Antibes, dans le centre historique, et arrêt dans une jolie crêperie.

8 mai : deuxième jour. Nous partons pour la colline de l'Estérel. La roche y est rouge et le paysage est splendide. Nous nous arrêtons sur un parking qui donne sur un sentier. Au loin, une crique sauvage, comme je n'en avais encore jamais vu dans le Sud. Nous nous y arrêtons pour déjeuner, bronzer, et il me prend des vélléités d'aller me baigner. Je me mets en maillot de bain, mais l'absence de sable et les vagues me découragent. Je bois plusieurs fois la tasse et je m'abîme les pieds, si bien que je renonce. En plus, je crains pour mes lunettes de soleil dont je ne peux pas me passer. Nous repartons, et plus loin, à Fréjus, je peux me baigner sur une plage de sable. L'eau y est délicieuse, pas du tout froide.
Le soir, dîner chez mon amie qui a fait un barbecue.

9 mai : troisième jour. Découverte de Cannes, nous prenons le train d'Antibes pour y aller, allons vers la Croisette. Pour faire le tour de la ville, nous prenons le petit train. C'est agréable, on voit le centre historique et il y a un joli panorama. Pour le reste, c'est un peu décevant. Cette ville a vraiment été formatée par le festival. Il commence dans 4 jours, nous voyons les préparatifs. Il est déjà impossible de s'y garer et, dans quelques jours, ce sera noir de monde. Nous cherchons l'embarcadère pour aller aux Iles de Leirins. Il y en a deux, l'Ile de Sainte Marguerite et l'Ile de Saint Honorat. Nous avons prévu de voir la seconde. Mais nous peinons à trouver l'embarcadère.
Finalement, ça y est, nous sommes sur l'Ile ! La végétation, de type provençal, est luxuriante. Le monastère en ruines est majestueux. Nous pouvons monter au sommet, et la vue de là haut est splendide. Je m'y attarde longuement. On dirait une oasis en plein désert, un paysage d'Afrique du Nord (quoique mon ami, qui a été au Maroc, me dit que c'est moins verdoyant).

10 mai : quatrième et dernier jour. Nous sommes à Nice. J'ai réservé un hôtel sur Internet, sur la promenade des Anglais, en me disant qu'au moins, nous n'aurions pas de peine à trouver. Que nenni ! La promenade des Anglais mesure 10 kiliomètres, et l'hôtel est tout au bout, à côté de l'aéroport. Pas du tout adapté pour des touristes qui ne restent pas longtemps. Nous prenons un bus, tentons de nous y retrouver dans les différents horaires et tarifs, nous promenons le long de la promenade, plus jolie que la Croisette de Cannes, et enfin parvenons jusqu'au centre ville. La place Masséna est majestueuse, les couleurs vivantes, il y a des Bouddhas juchés sur des plots, très hauts, aux quatre coins de la place. Le vieux Nice a des couleurs chaudes, vives, et fait preuve d'une sympathique agitation. Les bâtiments ne sont pas splendides mais le tout témoigne d'un grand charme, à la manière des villes italiennes.

Comments

[Alys]

Youhouh !! J'avais hâte de lire ton compte-rendu !! :)