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Maelig
26 janvier 2021

L'orientation professionnelle

Vous en pensez quoi, vous ? Comment avez-vous choisi votre métier ? Et en êtes-vous satisfait aujourd'hui ?

Faites-vous partie de l'équipe "droit-médecine-commerce" qui ne jure que par les métiers à débouchés, ou de la team "créatifs" ?

Quand j'avais 17, 18 ans, j'étais une bonne élève littéraire encouragée par son père à rêver de position sociale et de bon salaire. C'est ainsi que, malgré une prédisposition certaine pour la littérature, je me suis dirigée vers la fac de droit. Cela me semblait suffisamment littéraire et avec plus de débouchés. 

Je ne me suis pas fait prier, personne ne m'a forcée. Il n'empêche qu'à 35 ans bien sonnés, je ne pense pas que je referais les mêmes choix si l'occasion de remonter le temps se représentait.

Vous allez me dire que mon cas est particulier : je ne me suis pas épanouie dans le droit à cause de mes spécificités neurologiques. Oui et non. Disons que les leçons que j'en ai tirées, ce sont : 

-élaborer son projet en partant de SOI-MEME. Pas des débouchés potentiels ou du montant du salaire moyen vu sur un site d'information étudiante. Si notre métier nous correspond, alors nous serons bons et nous pourrons prétendre à la reconnaissance sociale et financière (même dans un secteur peu ouvert). Etre adapté à son environnement, c'est la condition sine qua none dont va dépendre le reste. 

Le problème est qu'à 17 ou 18 ans, on se connaît très mal. Personnellement, je n'avais rien expérimenté de la vie et par conséquent, j'étais pleine d'une confiance naïve. Je me croyais capable de tout faire. J'étais aussi influencée par un entourage bienveillant mais pas vraiment au fait de ce que j'étais. Et j'étais à dix mille lieues de comprendre mon fonctionnement réel. 

J'encouragerais toutefois les jeunes de terminale à passer des tests dans les centres d'orientation pour cerner leur personnalité et leurs centres d'intérêt. A demander l'avis de l'entourage : "à ton avis, comment suis-je ?" "qu'est-ce que j'aime faire ?". A prendre une feuille pour noter ce qu'on pense être ses qualités et ses axes d'amélioration, ses rêves et ses passions. 

Ne pas hésiter à être lucide sur soi car la valeur d'un être humain n'a rien à voir avec ce qu'il sait faire ou ne sait pas (encore) faire. Il y a souvent des évidences. Pour ma part, l'écriture en était une déjà à cette époque mais je n'ai pas su la voir à ce moment-là. 

Ceux qui ressentent déjà des dissonnances peuvent consulter un neuropsychologue, mais fort heureusement, c'est très loin d'être une étape obligatoire et bon nombre de jeunes gens n'en auront jamais besoin. 

Il peut être opportun de prendre du temps pour soi, en partant à l'étranger par exemple. Un an dans un pays anglo-saxon, avant ou après le baccalauréat, permet bien souvent d'y voir plus clair. On revient en maîtrisant une nouvelle langue, en ayant rencontré des gens différents, en ayant quitté le monde des lycéens et ça fait un bien fou ! 

On peut aussi prendre un an pour tester un job, faire un stage dans un domaine qui nous tente..... 

Contrairement à ce qu'on croit à cet âge-là, un an dans une vie, ce n'est rien. Aujourd'hui, tout le monde se fiche éperdument de savoir si j'ai eu mon bac en 2003 ou en 2004. 

L'important, c'est de FAIRE. On apprend à se connaître par l'expérience. 

On peut aussi choisir un domaine généraliste pour la licence et se donner du temps pour se spécialiser. On a le droit de se tromper et recommencer ses études de zéro après un an ou deux. Au moins, pas de regrets et on aura toujours appris quelque chose ! 

-rester à l'affut des opportunités. Si on a des ambitions artistiques par exemple, inutile de renoncer à tout sous prétexte que devenir musicien célèbre, c'est irréaliste. L'important est de ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier (ou alors, d'en mesurer précisément les conséquences). Mais si on a l'occasion de jouer à un concert, de passer une audition, alors pourquoi pas ? Ceux qui ont réussi ont tout d'abord commencé par .... ESSAYER. 

Je regarde actuellement sur Internet une série calquée sur la réalité, où les jeunes comédiens ressemblent réellement aux jeunes d'aujourd'hui. J'ai lu un jour une interview d'une des actrices d'où j'en avais tiré que pour décrocher ce qui était son premier rôle, elle avait tout simplement .... POSTULE. Si elle le peut, pourquoi pas toi ?

Et si ça ne marche pas, eh bien, cela reste une expérience. Cela fait du bien, permet de découvrir un autre monde, d'acquérir de nouvelles connaissances et compétences. De se projeter dans l'idée que c'est possible. Et retrouver sa vie d'avant. 

On peut aussi choisir de tout miser sur un projet artistique. Beaucoup diront que c'est fou mais à titre personnel, je trouve que quelqu'un qui a bien pesé sa décision est éminément respectable. Il faut savoir qu'être intermittent du spectacle, c'est prendre le risque de la précarité financière et également d'une certaine instabilité puisque les projets s'enchaînent sans jamais durer (ou ne s'enchaînent pas, d'ailleurs). On ne pourra peut-être jamais acheter d'appartement, ni se sentir accepté dans les dîners de famille. Et on court le risque de devoir enchaîner les jobs alimentaires ou vivre des allocations si on ne décroche pas assez de projets. 

Mais il y a des personnes pour qui c'est ok. Ce peut être quelqu'un qui ressent qu'il ne pourra jamais s'épanouir autrement et qui ne veut pas perdre son temps à jouer le jeu social (pourquoi aller à la fac, pourquoi accepter un job dont je sais par avance qu'il ne me conviendra pas ?). Peut-être à cause d'un cerveau atypique ou parce qu'il a déjà acquis suffisamment d'expérience pour se faire une idée. 

Ce peut être quelqu'un qui aime vivre l'instant présent, qui ne recherche pas la stabilité. Et son projet artistique est suffisant pour qu'il se sente complet. 

Et comme aucune décision n'est irréversible, il peut aussi trouver un emploi plus stable quand il le souhaite..... (pour ça, je pense quand même que faire des études courtes, du style BTS de Communication, ce n'est pas mal avant de se lancer à fond dans l'artistique, et ensuite multiplier ses réseaux pour se donner le maximum de chances de vivre ce qu'on veut). 

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M
J'écris du Canada, je souffrais d'un cancer du côlon et d'une hépatite lorsque mon ami d'université d'Afrique m'a présenté le Dr Itua, phytothérapeute qui guérit toutes sortes de maladies avec ses plantes médicinales, puis j'ai décidé de contacter le Dr Itua via son site Web https: //drituaherbalcenter.com/shop/ Email: drituaherbalcenter@gmail.com Je l'ai contacté et il m'a expliqué tout le processus sur la façon dont je vais procéder pour commander son produit à base de plantes.<br /> <br /> Ensuite, il m'a envoyé ses médicaments à base de plantes via le service de messagerie UPS qui a mis 3 jours pour m'amener ici au Canada, puis il m'a expliqué comment boire les médicaments à base de plantes pendant 30 jours pour guérir, ce que j'ai très bien fait et j'ai été guéri, Dr Itua à base de plantes les médicaments guérissent complètement mon cancer du côlon et mon hépatite et cela fait 3 ans maintenant qu'il n'y a pas eu d'épidémie, je suis si heureux d'être enfin guéri. Le Dr Itua peut guérir les maladies suivantes ; Herpès, VIH, MPOC, Diabète, Parkinson, Hépatite, Cancer, Lymes,<br /> <br /> S'il vous plaît, veuillez partager ceci parce que je veux que quelqu'un d'autre ici se rétablisse avec le grand médecin à base de plantes.......
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