Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Maelig
10 avril 2011

Vendredi dernier, nous avons eu un cours à

Vendredi dernier, nous avons eu un cours à l'Ecole. Aussi peu intéressant que les autres fois, cela rassure de retrouver ses habitudes. Je me suis sentie encore une fois bien peu sérieuse.... Si bien que j'ai fini par sécher la dernière heure. Mais le point positif, c'est que nous avons eu pas mal de temps pour nous raconter nos diverses expériences.

La plupart de mes camarades ont des chances de rester dans le cabinet où elles sont actuellement en stage. Dans certains cabinets, c'est le maître de stage qui a abordé la question, dans d'autres, ce sont elles qui se sont lancées.

Pour ma part, je n'en sais strictement rien. Je n'ai encore rien demandé.... A vrai dire, je ne me berce pas de beaucoup d'illusions.... Le cabinet ne semble pas avoir besoin d'un collaborateur. La charge de travail n'est pas suffisante. Mon maître de stage s'en sort très bien tout seul. Je lui suis utile, je lui donne un coup de main, mais il faut aussi qu'il prenne du temps pour corriger mes épreuves, me relire, anticiper mes erreurs. Et je ne pense pas que, grâce à mon travail, il puisse réellement se dégager du temps pour lui. Je ne suis pas encore assez autonome.

Par ailleurs, l'autre problème, c'est la rémunération. Je ne sais pas si le cabinet pourrait se permettre de débourser 3.000 € mensuels pour ma petite personne (dont 1.500 € de charges, je précise). Surtout si mon maître de stage continue à relire et relire et relire encore mes travaux. Je coûterais plus cher que ce que je pourrais rapporter. Et ma rétrocession d'honoraires pèserait sur l'ensemble du cabinet, pas seulement sur l'avocat qui m'emploie. Or, j'apprends par expérience que certains peuvent se montrer précautionneux dans ce domaine....

Enfin, pour compléter le tableau, il y a la question du manque de place à l'intérieur du cabinet. En soi, ce pourrait être un obstacle surmontable : un collaborateur n'est pas obligé de travailler au sein d'un cabinet physique. Je peux aller travailler à la bibliothèque de l'Ordre, de mon domicile.....

De toute façon, je ne suis pas certaine d'avoir envie de m'implanter durablement dans ce cabinet. Non pas que je n'y sois pas bien : j'ai du travail intéressant, une certaine autonomie et en tout cas une paix royale. Mon maître de stage est agréable et me traite bien. En neuf mois, j'aurais acquis beaucoup, des techniques, des habitudes..... C'est une première expérience, un tremplin dont je peux me servir pour dénicher une place ailleurs.

Mais j'y suis peut-être un peu trop protégée. Mon maître de stage a un tempérament protecteur. Il ne me fait pas de reproches, il couvre mes erreurs....  Ayant l'habitude de travailler seul et ayant une idée très précise de ce qu'il veut, au millimètre près pour la mise en page, il relit beaucoup ce que j'écris, au point que mon travail ne ressemble plus du tout à ce qu'il était au départ. Et à force de relire, relire, et relire encore, je ne sais plus si les modifications sont le fait d'erreurs réelles de ma part, ou d'imprécisions, ou bien si c'est simplement que j'ai utilisé des mots et des techniques différentes de celles que lui aurait employées..... J'aimerais bien, un jour, faire partir des actes de procédure sans qu'ils n'aient subi de modifications trop importantes.

Soyons francs : en ma qualité de stagiaire, cette situation tranquille me convient parfaitement. Je ne me sens pas responsable de mes erreurs, je me "cache" derrière mon maître de stage. Mais d'un autre côté, pour évoluer et montrer le maximum de mes capacités, il serait bon que je me lance....

J'aimerais peut-être aussi me former au maximum en découvrant d'autres cabinets. Celui-là est le deuxième que je connais, mais l'époque où j'étais dans le premier date de plus de deux ans, et j'ai oublié beaucoup. Je me rends compte que leurs méthodes de travail et leurs priorités étaient différentes de celles de mon maître de stage actuel. Mais je ne me souviens plus dans quelle mesure.

Pour autant, le mois prochain, je poserai la question : je ne risque strictement rien. On me répondra gentiment.... Et puis, on ne sait jamais : pourquoi ne pas rester un an, le temps de me constituer une expérience plus consistante qui me permettrait de m'insérer plus facilement ailleurs ? Ou le temps qu'une place se libère dans les zones géographiques les plus proches de chez moi ? Ou pourquoi ne pas m'assurer la protection d'un mi-temps au cabinet et acquérir de l'expérience ailleurs ?...

L'avenir le dira....

Publicité
Publicité
Commentaires
A
PS: J'ai déménagé de blog. :)
Répondre
A
Ton premier paragraphe est très drôle ! :)<br /> Sinon j'espère que tu trouveras la meilleure solution pour la suite de ton travail.
Répondre
Publicité
Derniers commentaires
Publicité