Un heureux pressentiment

Pour continuer sur ma lancée narcissique, j'ai un heureux pressentiment pour les mois à venir. Oui, j'ai le sentiment que ma vie va évoluer dans les... mettons, dans les 6 prochains mois. Pour commencer, je passe à nouveau mon permis le 23 octobre prochain. J'ai décidé de ne pas m'inquiéter, et même de ne pas y penser. Et j'essaie de conduire davantage ces dernières semaines. On verra bien, de toute façon, je finirai bien par l'avoir.  Et cette fois, j'ai le sentiment que le succès est à ma portée ! (en réalité, je n'en sais strictement rien, mais en étant positive, j'ai de toute façon plus de chances d'y arriver et en outre, je n'ai plus tellement le choix car si je n'ai pas mon permis avant la fin de l'année, je risque fort de devoir repasser le code... - mais pas de panique, mes heureux pressentiments se sont souvent réalisés dans ma vie : quand j'ai passé le concours d'entrée à l'école d'avocats et que je me disais que, de toute façon, je n'avais pas le choix que de réussir car pas de plan B, ou encore lorsque j'ai rencontré mon petit ami. J'étais dans un bon état d'esprit et je me disais que, oui, j'allais sûrement rencontrer quelqu'un dans les mois à venir.)

Et puis, je ne conduis pas si mal. Je sais tourner le volant, à gauche, à droite, appuyer sur les pétales, je m'arrête quand il faut.... J'ai juste encore un peu de mal à bien me positionner sur la chaussée - je ne dis pas placement car ce mot m'évoque la saisine de la juridiction par voie d'assignation, saisine qui doit obligatoirement être réalisée par le dépôt du second original au greffe de la juridiction concernée au moins 8 jours avant la date d'audience.- Et puis, je manque encore d'assurance, et d'anticipation. Les deux vont sûrement ensemble....

Ensuite, j'ai l'intention de diversifier mes activités professionnelles dans les mois qui viennent.De me lancer dans la grande aventure de la clientèle personnelle que malgré mes presque deux ans de barreau, je n'ai toujours pas apprivoisée. J'en ai le droit, et malgré l'énorme charge de travail de mon cabinet d'avocats préféré, je ne vois pas ce que mes supérieurs pourraient trouver à y redire. Même si la perspective de leur annoncer me fait encore trembler....

Enfin, je réfléchis, mais alors je réfléchis même très sérieusement, à me libérer justement de cette servitude que devient mon travail. Encore une fois, je ne m'en plains pas car justement, j'ai un travail, et même un travail stable. Mais j'aimerai à mon tour profiter de la souplesse qu'offre mon cabinet (car oui, il a des qualités, quoi que parfois j'en dise)