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Maelig
14 décembre 2014

Ma mirifique recherche d'emploi partie... je ne sais plus

Pour vous tenir informés, il faut que je vous raconte que j'ai trouvé du travail dans un cabinet exerçant en droit des affaires, dans lequel je pourrai exercer en partie ce que je connais et en partie acquérir de nouvelles connaissances. Je commencerai en janvier, à temps partiel (3/5). Les deux derniers jours, je continuerai à travailler pour mon cabinet actuel. Cela me semble un bon équilibre, entre nouveauté et familiarité. Mon nouveau cabinet est loin de chez moi, certes, mais je pourrai m'y rendre en transports en commun, et il me semble que je m'en sortirai. Surtout que, dans un premier temps, ce ne sera que pour trois jours. En tout cas, au vu de mes contraintes, c'était mon plan : je ne me voyais pas travailler en province, plus proche de chez moi mais en devant conduire plus souvent et plus loin pour les audiences - je ne me suis pas encore habituée à la conduite-. Et c'est vrai que travailler à Paris en permanence pouvait sembler difficile mais au moins, j'étais habituée au train. Le temps partiel me semblait donc adéquat. Dans un premier temps, j'avais tenté de le justifier par ma "clientèle personnelle" mais l'argument ne passait pas car je n'en ai en réalité pas assez. Le justifier par une continuité avec mon ancien cabinet m'a semblé donc judicieux.

 Le travail semble intéressant, l'avocate sympathique et tout à fait correcte. J'ai été recrutée car le courant a bien circulé entre nous, et j'en ai été heureuse parce que cela me changeait des entretiens d'embauche d'il y a trois ans, dans lesquels je me rendais ridicule. Cette fois ci, j'ai eu moins d'entretiens, crise oblige, mais ils ont été de meilleure qualité, et j'ai pour la première fois de ma vie eu conscience que moi aussi, je pouvais exercer un choix.

Mais depuis mon embauche, j'ai rencontré trois fois ma future patronne. Elle a été adorable mais j'ai eu l'impression d'être stupide à chaque fois. Il m'a fallu environ une semaine pour m'en remettre.....  Quand elle me dit "Nous avons fini, je vais pouvoir me libérer", je reste plantée devant elle. Jusqu'à ce qu'elle me dise "Vous voulez aborder un autre point ?". J'espère que cette sensation se dissipera une fois que j'aurai l'habitude de travailler avec elle. J'espère aussi que je serai à la hauteur. Mon expérience précédente a été formatrice mais répétitive, et je n'ai plus grand chose à en tirer depuis un an et demi, deux ans. Je me suis un peu enfermée dans la routine et j'ai conscience que je ne suis pas forcément au niveau qu'on pourrait attendre d'un collaborateur de mon ancienneté qui aurait connu une plus grande diversité d'expériences. En outre, on me reproche parfois mon manque de rigueur, défaut affreux pour un juriste, et je me demande, la boule au ventre, si je ne vais pas commettre de boulettes irréparables.

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Commentaires
A
Par "nous avons fini ...", elle voulait en effet dire qu'elle avait terminé l'entretien.<br /> <br /> C'est bien de pouvoir se diversifier et d'enchaîner sans coupure une ancienne et une nouvelle activité.
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